Une réécriture « high-tech » de silhouettes rupestres de rhinocéros laineux. C’est une contradiction qui inverse l’échelle du temps, illustre le parcours de l’homme et fait renaître en nous ce parcours d’Anthropocène : 

• La disparition des grands mammifères correspond au début de l’élevage.
• Les cervidés symbolisent l’animal sauvage, la proie éternelle. Les peaux de biches proviennent ici d’élevage et portent un matricule. 

Les taches de peaux dénudées issues d’un accident de tannage par échauffement dans les bains, illustrent la désolation de ces paysages dénudés vus du ciel. Inexorablement, le vide avance… Mais un désert, c’est aussi un paysage. Comme une conscience qui se réveille en « homme nouveau », après l’âge du feu, du fer… se pose la question : à quel âge sommes-nous ?